Retour en arrière

les choses tournent en rond un fou dans sa cabine capitonnée
les choses tournent pas rond.. comme ma voisine qu'habite au rez
celle qu'a picollé, qu'a picoré c'est qui s'est bituré
éternel recommencement , on s'y habituait

pas d'pression j'suis pas l'con qu'attend l'fute baissé
et j'prend l'temps pas l'impression d'être le client d'une pute pressée
en jupe tressée s'taille , juste stressé, hiiight
j'voulais passer à sky mais y'a plus d'cc

les murs ont des oreilles donc j’parle aux murs pour qu'on m'entende
j'ai lâché l'oseille sans être sur qu'ils pourront m'en rendre
j'ai ça dans l'sang c'est triste, c'est violent dingue
j'parle aux murs dans l'vent ou j'pisse dans un violon d'Ingres

on a retourné des petites salles aux grandes scènes
ca m'a rendu fou, retrouvé à l’hôpital sous tranxene
la peste gangrène lâche une piste à l'arrash quand même j'enchaîne
mais j'en ai marre et j'te rabache la même rengaine

malgré qu'j'aies écrit plus d'une tonne de vers
sur des instrus patates des instrus pomme de terre
en homme de guerre j'me répète j'nous vois comme 2 frère
ca recommence fais-le avant que j'te somme de l'faire

malgré ce qu'on endure , on souri c'est vrai regarde Dieudo
ce qui est sur c'est qu'dans c'monde pourri j'ferai pas de vieux os
j'aimerais m'en aller vite, j'hésite, j'en ai marre de m'emballer
pour 100 balles et remballez mais j'm'en bat des feats

refrain
gros, realise, on fait que copier ce qu'on a fait hier
analyse l'effet de mode, la vague retro
un saut dan l'temps un retour en arrière
quel plaisir de faire taire tous ceux qui parlaient trop

gros, realise, on fait que copier ce qu'on a fait hier
analyse l'effet de mode, la vague retro
un saut dan l'temps un retour en arrière
quel plaisir de les faire taire et les tenir par les crocs

et ca recommence, y'a pas que dans ma tête que ça tourne pas rond
j'viens pas t'lecher les bottes avec la merde qu'ta sous l'talon
marche pas sur mes plates bandes, j'vois bien qu'tu feintes zinc
en moins de 4.20 sur 25 lâches sur j'en éclate 30

dans l'son on est représenté par des tas d'branques
le rap, une course de fond mais j'ressentais pas d'crampe
encore et toujours c'est le retour à la case départ
on s’tape des barres, entre nous y'a pas toujours des masse d'égard

c'est pernicieux, on est pas peace sans nos kalash
tellement d'vices dans nos ganache qu'on y rajoutes des cercles vicieux
tu retrouveras les chien sûrement voire toute le temps vers l'écuelle
et s'il bouffent de la merde c'est l'mouvement perpétuel

pour éviter tous ceux qui parlaient trop j'repars dans l'temps
c'est pas pour avoir de mauvais échos que j'parle dans l'vent
y'a des abus t'es prêt, mes prés sont tes avenues
et ma vie n'est qu'une longue suite d'impression de déjà vu

refrain

Auteur /interprète: Neka
Instrumentale: SuperVillain
Album: Noir corbeau
Label: Rootscore
Année: 2015